Tales of Arise - Critique

Revue pour Contes d'Arise. Jeu pour PC, PlayStation 4 et Xbox One, le jeu vidéo est sorti le 31/12/2020

Souffrance, soulagement, espoir. Nous souhaitons clôturer dans ce "triple s" l'expérience vécue avec Tales of Arise, l'un des titres les plus attendus de ce mois de septembre et plus généralement de tout 2021. La renaissance de la marque Bandai Namco, après des années de silence, serait passée par les exploits et les fortunes du nouveau chapitre, appelé à donner un choc fort à une saga tant aimée et de plus en plus appréciée mais qui avait un urgent besoin de se réinventer, en d'une certaine manière. Pour une saga longue et très particulière, force est de constater que réussir l'entreprise sans vouloir perdre une partie de son identité n'est pas du tout facile - même compte tenu de l'évolution du support vidéoludique ces dernières années - surtout par rapport à un genre qui continue de rester ancré dans une niche limitée d'acteurs.



Après avoir erré pendant plus de 55 heures dans le monde splendide et menaçant de Tales of Arise, nous sommes cependant prêts à vous rassurer : la mission est accomplie. Tales of Arise a réussi à faire le pas nécessaire pour donner à la saga le bon élan, net de quelques inexactitudes plus ou moins évidentes qui n'empêchent pas son évaluation positive et qui surtout n'empêchent pas de se placer dans le cercle restreint des jeux de des rôles japonais mémorables, dont la série est sans aucun doute l'un des protagonistes (voir Contes de Vesperia).

Si vous êtes curieux de connaître notre avis complet, il vous suffit de continuer à lire notre critique.

Une histoire particulière


Au niveau narratif, Tales of Arise ne semble pas vouloir démontrer immédiatement qu'il a quelque chose de plus. Au début, il se présente comme une histoire de jeu de rôle fantastique typique, avec le héros mystérieux au passé inconnu qui voit sa vie changer radicalement après avoir rencontré quelqu'un de spécial.


L'histoire tourne autour Alphen et Shionne, habitants du royaume de Dahna, depuis des siècles sous le joug du royaume de Rena. La distinction entre les deux royaumes, on la découvrira ensuite au fil du temps et sans trop rentrer dans les détails, est une séparation forcée et délibérée, avec les habitants de Rena, considérés presque supérieurs par droit d'aînesse par rapport aux habitants de Dahna, presque par devoir. asservir les habitants de l'autre royaume en raison de leur classe sociale et de leur capacité à utiliser les arts magiques.

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Aussi pour cette raison, les habitants de Dahna, ne pouvant utiliser les Arts, n'ont aucun outil pour s'opposer au pouvoir excessif de leurs geôliers. A Rena, le souverain est élu tous les dix ans à travers une compétition, qui prend le nom de « Royal Challenge », qui met en contraste les différents seigneurs du royaume, ceux en possession d'un Noyau Primaire, pour succéder au précédent Empereur.

Cette élection se fait aussi en mobilisant les énergies du peuple de Dahna, détruisant ainsi encore plus un peuple désormais épuisé. Un groupe de héros, mené par le protagoniste et Shionne, décide de se rebeller et tente de mettre fin à ce régime de terreur. Juste au moment où tout semble prendre une tournure bien définie, dans les phases finales, après la défaite d'un certain boss, quelque chose de très différent s'ouvre devant le joueur, ce qui est très différent de ce qui a été vu jusqu'à ce moment, à la fois au un niveau narratif et un peu en termes de gameplay.


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A partir de là, le rythme du jeu et de la narration devient beaucoup plus rapide, de plus en plus sombre au niveau narratif, touchant à des thèmes très complexes et même si l'on veut "différent" de ce qui était montré précédemment. Avec ce changement de cap radical, pour l'écrivain, le titre a gagné de nombreux "points", s'écartant des clichés et du sentiment de déjà vu pendant toute la durée de la première partie de l'aventure.


Tales of Arise fonde également fortement sa fortune sur la caractérisation de la distribution fondamentale dans l'économie d'une histoire qui traite de plusieurs thèmes, du politique à celui des différences de classe sociale, sur lequel l'équipe de développement a effectué un travail très fluctuant, avec la présence de certains personnages avec un fort background narratif et une caractérisation unique et précise mais aussi d'autres auxquels ils semblent avoir moins prêté attention. Cependant, nous parlons d'un casting très solide, avec seulement une légère négligence envers certains de ses membres, parmi lesquels les méchants se démarquent, si l'on veut peu charismatique (à l'exception du principal) et moins caractérisé qu'on pourrait s'y attendre.

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Dans l'ensemble, cependant, il convient de souligner que Tales of Arise est un titre qui n'a rien à envier à ses prédécesseurs sur le plan narratif et thématique, réussissant également à les surpasser à plusieurs égards, surtout si nous analysons certains personnages qui, en termes non équivoques, sont des résultats uniques. , spéciaux et inoubliables.

Un gameplay sublime qui puise ses racines dans les origines de la saga


Comme nous avons déjà eu l'occasion de l'anticiper après avoir essayé la démo, Tales of Arise, met une grande partie de son attention dans le gameplay et en particulier dans le système de combat. Carnet à la main, en fait, Tales of Arise veut immédiatement rappeler à la plupart, y compris aux nouveaux arrivants, qu'il s'agit toujours d'un Tales of, et le système de combat qui accompagne les aventures de Shionne, Alphen, Law et tous les autres protagonistes de la production sont définitivement liés aux dogmes de la série, même si cela a apporté des nouvelles intéressantes. Tout d'abord, changer, c'est la cartographie des touches, qui parvient à restituer cette sensation de vitesse et de frénésie qui se transmet un peu par tout le système d'affrontements, encore plus dynamique que ce qui a été vu dans les chapitres récents, notamment dans Berseria. .


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Pour attaquer, Alphen et les autres membres du groupe (strictement quatre plus deux assistants hors du terrain) n'auront qu'un seul bouton disponible R1 pour les coups de base, accompagnés du bouton R2 qui fait plutôt office d'esquive (ou de parade dans le cas de Kisara) et qui, comme vous pouvez l'imaginer, rend toute l'expérience à la fois plus immédiate et plus rapide. Les attaques de base peuvent clairement être enchaînées avec Arti, qui reviennent également dans ce chapitre d'une manière plus dévastatrice et visuellement spectaculaire que jamais.

En appuyant sur un bouton de votre choix entre triangle, carré et croix (commandes liées à la version PS5), il est possible d'exécuter l'un des nombreux arts maîtrisés par les membres du groupe, qui peut être facilement sélectionné dans le menu correspondant. L'évolution des Arts dans Tales of Arise est plus immédiate, puisqu'elle est liée précisément à l'usage qui en est fait.

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Pour vous donner un exemple : si vous pratiquez toujours la même technique, elle évoluera, donnant à l'avatar en question l'opportunité de montrer une technique encore plus puissante. Cette nouvelle gestion des clés du combat global nous a convaincus mais nous avons dû faire face à un système de ciblage ennemi pas toujours précis et immédiat. Les verrouillage des adversaires il est en effet lié à la pression continue de la touche L1 ce qui, cependant, à plus d'une occasion, rend les affrontements moins fluides et plus imprécis, surtout lorsque plus d'ennemis apparaissent à l'écran et surtout lorsque la combinaison d'entre eux implique de grandes créatures ou des ennemis volants.

Dans l'ensemble, cependant, le combat est amusant et gratifiant, mais en étant frénétique et encore plus dynamique, il n'oublie jamais ses racines de jeu de rôle, apportant un niveau de défi décidément intéressant à l'écran dès le début. Contrairement à ce que l'on pourrait penser au premier abord, les affrontements ne sont pas un simple brassage de boutons mais doivent être affrontés en se souvenant bien pour mieux gérer les compétences des différents personnages (dont nous parlerons plus loin) et surtout des consommables, décisifs pour les finalités d'une stratégie de combat à soutenir a priori, quel que soit l'adversaire.

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Cela se traduit par un jeu sur le terrain qui focalise l'attention sur l'utilisation et l'enchaînement des Arts, l'exploitation des points faibles de l'adversaire etc., mais le fait de manière plus large, se liant fortement au discours peu fait ci-dessus. sur la gestion des consommables et des ressources. Le jeu, comme toujours, permet aux joueurs de transporter un maximum d'objets utiles pour restaurer leurs points de vie et surtout je PC, fondamental à la fois pour l'exploration (alors on y arrivera) et et surtout pour les combats, notamment dans les affrontements les plus difficiles. Aucun PC ne se traduit par aucune chance pour les alliés de guérir ou de réanimer, et par conséquent, sans objets pour cette tâche, vous vous retrouvez rapidement sur le tapis.

Les combats, tout en étant incroyablement spectaculaires et véritablement gratifiants (et nous l'avons dit depuis le procès de démo), ont cependant un petit défaut. Dans leur nature incroyablement pittoresque souvent les combats sont excessivement chaotiques et difficiles à lire, ce qui laisse moins de temps aux joueurs pour réfléchir et cela conduit à une utilisation plus fréquente et aveugle des compétences considérées comme les plus utiles pour épuiser un adversaire et le jeter dans la gueule d'Assauts spectaculaires et super efficaces. Précisément ces derniers, ils sont différents en fonction du personnage choisi pour les lancer mais offrent dans l'ensemble un effet similaire une fois lancés sur l'adversaire. L'utilisation des Arts au combat est cependant très importante et est liée à la gestion des Compétences de fête, certes intrigant mais, comme nous l'avons dit plus tôt, tout sauf super élaboré.

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En effectuant certaines actions ou en atteignant un certain point de l'histoire, chaque personnage débloque un nouveau segment de son personnel arbre de compétences, donnant au joueur la possibilité de choisir quoi augmenter et comment, entre nouveaux arts et bonus passifs, afin de rendre chaque avatar plus fort et surtout plus utile pendant les affrontements, en n'oubliant jamais de garder à l'esprit les caractéristiques uniques de chacun d'eux , souvent et volontiers tous liés à une sorte de système « automatique » de forces et faiblesses contre une classe spécifique d'ennemis ou un élément donné, ce dernier très important et central, du moins dans les intentions initiales de Bandai Namco.

Missions principales, missions secondaires, activités, artisanat et plus encore !

Comme nous l'avons dit plus haut, en termes de gameplay Tales of Arise est un peu une évolution naturelle de ce que nous avons vu dans les derniers chapitres, notamment avec Berseria, qui a eu le grand mérite de pousser le discours sur les combats sur l'accélérateur, toujours plus dynamique et spectaculaire. Cela a été hérité et élargi par ce nouveau chapitre, qui en tout cas ne dédaigne pas ses origines de jeu de rôle et place une structure Action-RPG classique devant le joueur, avec toutefois les innovations nécessaires. Cela ressort clairement du désir de l'équipe de développement de donner plus d'espace à l'intrigue principale du jeu plutôt qu'aux éléments environnants. et, par conséquent, aux diverses activités secondaires.

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L'histoire de Tales of Arise, bien que riche en sketchs et consorts, se poursuit très vite, avec les missions principales qui se succèdent de manière rapide, parfois inexorable, avec les missions secondaires qui ne s'activent pas automatiquement, sauf dans de rares cas. étuis fonctionnels pour initier le joueur à certaines mécaniques. Les tâches secondaires restent donc telles, elles sont presque toujours complémentaires, l'accent est fortement centré sur les missions principales et sur l'histoire. Ce choix est également conforté par le fait que les ennemis présents dans les tâches principales sont presque toujours en phase avec ce que fait le joueur, et donc sans ce "besoin" de ferme et niveau, sauf dans quelques situations particulières qui nous ont obligés à nous arrêter pour améliorer le niveau, l'équipement et le ravitaillement.

Les nombreuses activités secondaires restent importantes pour deux raisons : la première réside dans le fait que certaines d'entre elles laissent place à des activités particulières utiles à l'obtention de certaines récompenses, telles que gestion de ranch ou pêche, tandis que le second réside dans la possibilité de débloquer des points de compétence et de gagner de la gald. Ils sont indispensables pour pouvoir faire face au besoin de nouveaux équipements et fournitures, car parfois un instant suffit pour se retrouver sans soins et incapable de continuer. Les galds, en fait, par choix de l'équipe de développement ne sont gagnés qu'avec les missions secondaires, un choix qui contraste avec la nature scénaristique du titre et qui "oblige" les joueurs à prêter attention aux différentes demandes de les PNJ dispersés dans le monde du jeu.

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Grâce à l'artisanat Il est également possible de produire des pièces d'équipement telles que des armes et des bijoux, grâce à l'utilisation de matériaux disponibles sur la carte du jeu. Les divers matériaux et aliments disponibles dans la carte du jeu, à l'exception de ceux présents dans les coffres, se régénèrent à chaque changement de carte, ce qui les rend cultivables et donc facilite le joueur également dans l'artisanat. Ce dernier, apparemment complexe, est en réalité très simple et de plus généralement, au moins en difficulté normale, il suffit de choisir un objet et de le produire pour pouvoir continuer dans l'histoire sans aucun problème, si le personnage dispose d'un équipement suffisamment puissant.

Par conséquent, malgré l'accent mis sur les différentes résistances, bonus et malus présents, nous n'avons presque jamais eu besoin produire des objets spéciaux pour certains boss pouvoir continuer l'aventure. Ceci est emblématique de la volonté des développeurs de rendre le jeu aussi axé sur l'histoire que possible et de mettre l'accent sur le système de combat plutôt que sur d'autres aspects, ce qui est la meilleure partie de Tales of Arise. Dans tous les cas, les activités secondaires et les boss optionnels en particulier sont importants, puisqu'à chaque fois que vous tuez un boss, en plus de la généreuse récompense en gald, vous obtenez le Fleurs astrales, utile pour augmenter le CP, "monnaie" utile pour lancer les Arts dans les affrontements. Il va sans dire que plus le nombre de PJ possédés est grand, plus la possibilité d'utiliser les Arts au combat est grande, donc plus la force de l'équipe est grande. Globalement donc, ça marche toujours mais on ne peut pas cacher une petite déception : la variété du bestiaire. Au cours de l'exploration, nous avons vu plus d'une fois un recyclage assez évident des différentes créatures, avançant même d'une carte à l'autre et avec l'histoire.

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Par ailleurs, il faut souligner deux aspects très importants : le premier concerne les compétences des différents acteurs, tandis que le second fait référence à la partie « endgame » du jeu. Juste pour en revenir au discours d'exploration il est juste que vous sachiez que les compétences des personnages sont utiles pour accéder aux zones secrètes des cartes (gardez les PJ donc !) Et surtout si vous voulez tout terminer, vous aurez faire attention à ne pas atteindre les titres de file d'attente trop vite. Une fois l'histoire terminée, le jeu vous amènera au menu principal avec la possibilité de déverrouiller le Nouveau jeu +, qui offre également beaucoup de choses exclusives pas vu dans la première manche mais vous ne pourrez pas terminer tout ce que vous avez laissé inachevé avant la bataille finale. Bref, si vous êtes un completiste, vous saurez déjà quoi faire !

Les miracles de l'Unreal Engine

L'un des aspects les plus délicats et les plus importants du nouveau parcours de la saga Contes est certainement celui lié à l'aspect technique et artistique, qui a toujours été une croix et un délice de la marque mais qui au fil des années a commencé à devenir un lourd limitation. Ce n'est pas un mystère que les derniers chapitres (voir Berseria, Zestiria) nous n'avons pas brillé à cet égard, surtout sous le profil d'une technicité et d'une fabrication exquises, soulignant de manière parfois même impitoyable le caractère désuet et pas en phase avec l'époque à la fois du moteur graphique sur lequel les productions tournaient et du polygone et constructif pauvreté de la majorité des actifs du gibier.

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Dès lors, l'un des premiers gestes, absolument nécessaire, a été de remodeler tout le système graphique et artistique de la production, sur lequel aboutit le passage à un nouveau moteur graphique (l'Unreal Engine) qui a su redonner vie à la tout l'écosystème. Contes d'Arise c'est un titre qui d'un point de vue technique permet à toute la saga de faire un bond en avant très évident, résultant des toutes premières mesures solides et bien soignées à presque tous les points de vue.

Les grands efforts déployés par Bandai Namco elles sont particulièrement évidentes lors de l'analyse d'éléments tels que les modèles polygonaux de personnages humains mais aussi ceux d'ennemis et de créatures disséminés dans tout le royaume de Dahna, désormais caractérisés par une réalisation plus minutieuse et précise. Ces éléments embrassent délicatement un univers de jeu riche et coloré, qui semble presque dessiné à l'aquarelle, caractérisé par un rendu des couleurs fort et décisif qui semble vouloir fortement mettre en valeur toutes les nuances les plus vives, presque en contraste avec l'obscurité et l'opacité d'un monde. où la désolation et la peur sont les maîtres. L'excellente utilisation du HDR rend l'image d'ensemble encore plus précise, une image d'ensemble qui trouve sa sublimation dans un rendu général plus que solide, qui marque numériquement l'altitude 4K et 60 FPS (parfois moins solide) sur les consoles de nouvelle génération et notamment sur la PlayStation 5, la machine que nous avons utilisée en phase de test.

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Malheureusement, tout ce qui brille n'est pas de l'or. Bien que vastes et résolument plus ouverts que par le passé, les environnements bénéficient d'une attention différente, ce qui dans certains cas expose Tales of Arise à confronter des éléments tels que le pop-up et pop-in, Chargement en cours textures basse résolution et ainsi de suite, tous les éléments qui deviennent plus évidents surtout dans les environnements les plus riches NPC comme les villes et les points de rencontre en général. Bien sûr, cela reste un détail compréhensible et surtout on est loin de l'époque des cartes et de l'ensemble des actifs recyclés vus jusqu'à Berseria mais encore faut-il tout lister, même si c'est quelque chose qui ne peut pas affecter le produit global qualité.

Au lieu de cela, ils sont splendides cinématiques de style anime réalisées en CGI qui, en termes non équivoques, nous ont fait sauter de la chaise dans les affres de l'émotion à plus d'une occasion. Dernier commentaire sur le majestueux secteur audio : l'ouverture à elle seule a su nous émouvoir et nous exciter à la fois mais toute la bande-son a su faire le même effet, devenant pratiquement le compagnon de confiance d'un voyage certainement difficile à oublier. Enfin, le doublage japonais est très valable mais aussi l'anglais a su faire sa figure, même si entre les deux, honnêtement, il n'y a pas de comparaison.

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Tales of Arise est une merveilleuse aventure, à vivre du début à la fin. Dans le contexte d'un système de combat encore plus frénétique, amusant et satisfaisant, il y a une histoire pleine de rebondissements, mature et hautement organisée sous différents aspects, qui touche des dynamiques importantes sans aucun type de frein. Se laisser emporter par le parcours d'Alphen et Shionne est presque un must, même s'il faut voir comment certains personnages se sont révélés sobres et inintéressants, laissant le poids du succès de la production entièrement entre les mains des deux visages les plus importants . Même les méchants n'étaient pas très concentrés mais ils bénéficiaient tout de même d'une construction générale très originale et certainement courageuse. Tout cela est combiné avec un secteur graphique entièrement restauré qui, sans manquer de nombreuses défections, représente un nouveau départ pour la saga.

Si vous êtes passionné par la saga et les RPG japonais en général, vous ne pouvez absolument pas manquer Tales of Arise !

► Tales of Arise est un jeu d'aventure-RPG développé et publié par Bandai Namco pour PC, PlayStation 4 et Xbox One, le jeu vidéo est sorti le 31/12/2020

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